Résumé :
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Ce sujet laisse exhaler un parfum d'aventure : le postillon,l'auberge, la malle-poste, les avatars subis par les voyageurs d'antan, l'attaque de la diligence ... et c'est defait un terrain mal connu, souvent perçu à travers la déformation de l'imaginaire. Pendant plus de trois siècles et demi, la "poste aux chevaux" a été le rouage essentiel dela "communication" de l'Etat, quel que fût le régime en place. C'était un important "service public" : "C'est par lui, écrivait, en Vendémiaire an IV, un rapporteur du Conseil des Anciens, que nous faison mouvoir promptement nos armées pour les conduire à la victoire, que nos agents diplomatiques recoivent d'utiles instructions, que nous entretenons une correspondance active avec les puissances alliées ou neutres ; c'est par lui que le Gouvernement agit,surveille, ordonne et fait exécuter avec célérité la volonténationale sur toutes les parties du territoire ; il est le véhicule de l'industrie, l'âme du commerce (...)". L'Anjou aeu ses routes de poste, ses maîtres et ses relais de poste. Qu'en est-il resté ? Quelques traces matérielles ici et là, mais surtout des documents écrits qui permettent de retracertoute la vie de cette "institution" soumise aux péripéties de notre histoire et aux progrès techniques qui entraînerontd'ailleurs sa disparition
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