Résumé :
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Tirant les enseignements de la défaite de 1870, les hautes instances militaires prirent des dispositions pour que le successeur du général L'hotte, le commandant de Lignières, un d'Auriste convaincu, oriente l'instruction de Saumur vers l'exrérieur et le sport. Le "Manuel d'équitation et de dressage" publié par le ministère de la Guerre en 1912 propose une doctrine pour le cheval de guerre dont la formation reposait sur des pratiques sportives qui ne formaient pas un corps de doctrine susceptible d'encadrer l'enseignement militaire de l'équitation et du dressage des chevaux. A cette époque apparaissent les raids d'endurance qui préfigurent les grands mouvements de cavalerie des débuts de la Première Guerre mondiale. Mais dans le même temps, on s'achemine peu à peu vers la suppression du cheval des champs de bataille. C'est le sport qui sauve les chevaux de leur abandon progressif par l'armée. Le "Manuel d'équitation" de la Fédération française des Sports Equestres de 1959, qui en est une simple adaptation, entérine les principes de Saumur
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