Titre : | Genèse de disciplines du dehors, concours complets, raids, trec. Mythes et réalités |
in : | |
Auteurs : | Hervé Ménager |
Type de document : | texte imprimé |
Format : | p. 149 à p. 168 / Photos, figures / 29,7 cm |
Mots-clés : |
Equivoc Concours Complet D'Équitation ; TrecMots-clés équitation Raid |
Résumé : | Malgré leurs récents succès d'opinion, en France, Championne Olympique de Concours Complet aux Jeux Olympiques d'Athènes 2004, Championne du Monde d'Endurance Equestre aux Jeux Equestres Mondiaux d'Aix-la-Chapelle 2006, "Complet" et "Endurance", deux disciplines internationales officielles, cadettes du Concours de Saut d'Obstacles et du Dressage, sont encore méconnues du grand public, se méconnaissent elles-mêmes et se méconnaissent entre elles. Le TREC, qui n'est pas une discipline reconnue par la FEI, troisième avatar d'une même genèse est aussi inspiré et dominé par une Ecole Française d'Equitation Hors Stade. Pourtant, Complet, Endurance et TREC ont une même matrice, à Paris, début avril 1902 : le 1er Championnat du cheval d'armes "institué sur l'initiative de Général Donop". Le général Faverot de Kerbrech passé dans le cadre de réserve le 24 février, présent, y fait lien entre Baucher et Coubertin, entre Vieux et Nouveau Continent, entre Cavalerie et Hippisme, entre "l'équitation du dedans" et "l'équitation du dehors". Le raid Bruxelles Ostende du 27 août 1902 confirmera la qualité de cette nouvelle Ecole fançaise. Le lieutenant Bausil tirera les leçons de ses essais erreurs et remportera en 1903 le Raid Paris-Rouen-Deauville, fondateur d'une doctrine. C'est au Général Faverot de Kerbrech qui avait aussi servi au 28ème dragon de Sedan qu'il dédiera son oeuvre. La France, pays de sédentaires cultivateurs, mais finisterre des migrations orientales a intégré à sa culture équestre l'excellence de la cavalerie légère venue d'Orient. Se croyant héritière d'une novation américaine, californienne, encore plus occidentale, oubliant l'exportation qu'elle avait réussie dans la Nouvelle-France, elle réexporte paradoxalement vers l'Orient un nouveau format de la "razzia", sur fond d'une économie du pétrole, celle qui avait causé son obsolescence, érigeant le véhicule dit "automobile" à la place de l'hippomobile, moteur des civilisations dominantes pendant cinq millénaires mais en attendant la "non-oil economy" déjà annoncée |