Titre : | L'équitation italienne, sa transmission et son évolution en France au temps de la Renaissance |
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Auteurs : | Patrice Franchet d'Espèrey |
Type de document : | texte imprimé |
Format : | p. 158 à p. 182 / Illustrations / 24 cm |
Mots-clés : |
Equivoc Équitation et sports équestres ; Italie ; Ramener ; Rassembler |
Résumé : | La Renaissance en se réappropriant la pensée grecque a provoqué un renouvellement de notre civilisation qui n'en finit pas de nous éblouir. Cette dynamique se retrouve aussi dans l'équitation. La doctrine de Grisone, premier écuyer des temps modernes à avoir écrit, se trouve en accord avec le dernier chapitre du traité de Xénophon. Grisone fonde son équitation sur le principe de ce que nous appelons aujourd'hui "la mise en main" d'où découle "la restructuration posturale" du cheval destinée à rendre ce dernier le plus ergonomique possible pour les chevaliers qui s'affrontent en combats singuliers. A la suite de Grisone, Fiaschi, La Broue, La Noue et Pluvinel élaborent une équitation qui est aussi un art de vivre. L'idéal repose sur la réceptivité du cheval aux aides du cavalier et sur l'élan de réponse dénué de toute réticence de la part du cheval afin qu'il "manie" de lui-même comme de son plein gré et de son libre consentement. Par delà les évolutions techniques, cet idéal perdurera jusqu'à la deuxième manière de Baucher à la fin du XIXe siècle. Retrouver le bien commun à travers les évolutions et les filiations de l'équitation italienne et française devrait permettre à nos contemporains de retrouver les fondements d'une doctrine qui, quoiqu'elle chercha la performance, n'en était pas moins un idéal. |