Résumé :
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La Seconde Guerre mondiale semblait avoir sonné le glas des unités de cavalerie à cheval. En 1944, seule une brigade à cheval à deux régiments fut engagée en France et en Allemagne et, en novembre 1948, le nombre des unités de spahis à cheval fut réduit à quatre escadrons en AFN pour assurer des services d’honneur. Pourtant, pour faire face aux besoins opérationnels en Algérie entre 1954 et 1962, trois régiments à cheval furent remis sur pied ainsi que de nombreuses petites unités montées de différents statuts. L’emploi de troupes montées dans une guerre insurrectionnelle de décolonisation ne semblait pas être, de prime abord, un nouveau concept mais plutôt le retour à des savoir-faire anciens qu’il fallait redécouvrir. Pourtant, l’emploi des ses cavaliers était nouveau par beaucoup d’aspects bien qu’il permît à l’arme blindée cavalerie de remplir les missions traditionnelles de la cavalerie : renseigner, couvrir, combattre en liaison avec les autres armes.
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