Titre : | Suppression de l'oestrus chez la jument : méthodes et utilisations |
Auteurs : | A. Grange |
Type de document : | thèse et mémoire |
Année de publication : | 2010 |
Format : | 26p |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Mots-clés cheval METHODE ; SUPPRESSIONEquivoc Oestrus |
Résumé : | La jument est une espèce poly oestrienne saisonnière. Son fonctionnement hormonal va nous permettre de réguler son oestrus pour différentes raisons. Les diverses techniques pour cette suppression sont hormonales, chirurgicales, immunologiques ou autres. Dans les techniques hormonales, on retrouve l'utilisation d'altregogest (RegumateR) très efficace mais astreignant et coûteux. La progestérone a la même action mais est fort irritante en injection, ce qui limite fortement son utilisation, de même que les implants. Les autres progestatifs par contre ont peu d'effets ou sont très peu étudiés chez le cheval. Quant aux stéroïdes anabolisants ou aux glucocorticoïdes, leurs effets secondaires empêchent toute forme d'utilisation pratique. La GnRH peut être utile mais a une efficacité variable (de 50% à 80%). L'ovulation précoce grâce à l'hCG mériterait d'être plus étudiée au vu de ses résultats mais nécessite un suivi gynécologique non négligeable. La seconde classification regroupe les techniques chirurgicales menant à l'ovariectomie. Cette méthode présente l'avantage ou le désavantage d'être définitive, et les différentes techniques (laparoscopie, laparotomie, colpotomie) ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients au niveau facilité, risques et durée d'immobilisation après chirurgie. Les techniques immunologiques sont surtout représentées par les vaccins anti GnRH présent actuellement uniquement en Australie. 2 injections à 1 mois d'intervalle permettent une suppression d'oestrus de 3 à 6 mois. La question du dopage se pose cependant et nécessiterait une dérogation comme dans le cas de l'altrenogest. Les diverses autres techniques regroupent les gestations, avec toutes leurs conséquences (arrêt de l'activité sportive, risques de la mise bas, soins au poulain...). Les arrêts volontaires de gestation par écrasement de la vésicule à 16-22 jours de gestation sont efficaces mais peuvent poser un problème éthique. Une technique intéressante est présentée par des billes de verre intra-utérines simulant une gestation. Peu difficile, peu coûteuse, pas de problème de dopage ni d'éthique, elle nécessiterait plus d'études à long terme. La gestion de la photopériode ne nous permet pas quant à elle une suppression d'oestrus et la leptine pourrait être un sujet d'étude intéresssant mais à l'heure actuel peu suivi. Les utilisations de cette technique dans le cadre de la reproduction assistée sont diverses : synchronisation de l'oestrus, utilisation dans le cadre des juments servant pour les récoltes de sperme et les juments porteuses dans le transfert d'embryon. Les utilisations dans le cadre sportif sont plus discutables et difficilement mesurables même si il est communément admis que les chaleurs des juments peuvent entraîner des perturbations tant au niveau comportementale que physique et sont liées à des douleurs ovariennes ou dorsales. |
Provenance : | Mémoire pour l'obtention de la licence de chef de centre d'insémination artificielle équine et asine |
Classement cheval : | C02 |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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102873 | §C02020 | Thèse / Mémoire | Haras national du Pin | Archives | Exclu du prêt |