Titre : | Quel cadre théorique et pratique pour l'utilisation de la sélection génomique dans l'amélioration génétique du cheval ? |
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Auteurs : | Sophie Brard ; 1ère Journée des doctorants de la filière équine (13 mars 2015) |
Type de document : | texte imprimé |
Année de publication : | 2015 |
Format : | p.11 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Equivoc Amélioration Génétique ; Génétique Moléculaire ; SélectionMots-clés cheval GENEALOGIE ; HERITABILITE |
Résumé : | La sélection génomique (SG) substitue à la connaissance de la généalogie celle des séquences d'ADN et connait un succès spectaculaire dans la sélection des bovins laitiers. En équin, le gain de précision pour les valeurs génétiques en CSO a été estimé faible entre la généalogie et la génomique (1er projet JUMPSNP), éventuellement à cause des particularités des populations d'apprentissage et de validation. L'objectif est de définir pour les races équines les conditions d'efficacité et de fonctionnement de la SG. Le travail a porté sur des aspects théoriques et pratiques. La partie théorique a consisté en une méta-analyse afin de comprendre le lien entre précision théorique et observée en fonction des paramètres des populations. L'étude a montré l'importance du nombre efficace de marqueurs Me. Ce paramètre spécifique de la population, de la structure génomique et de la parenté doit être évalué, au même titre que l'héritabilité en génétique classique. D'un point de vue pratique, le 1er levier pour améliorer l'estimation des valeurs génétiques en CSO était d'utiliser le Single-Step, méthode qui combine l'information génomique des étalons génotypés et la généalogie de l'ensemble des chevaux non génotypés utilisés pour l'indexation. L'évaluation pour le CSO a donc été revisitée. Malgré le re-calcul de l'héritabilité et l'application des points sur toute la période, le gain en précision reste faible. La 2nde voie d'amélioration était de rechercher des gènes à effet majeur sur l'aptitude au CSO (ou au CCE). Aucun gène majeur n'a été localisé malgré des détections significatives. Récemment, un gène majeur agissant sur l'aptitude à trotter (DMRT3) a été identifié. Malgré l'effet très négatif d'un allèle sur la qualification et les performances précoces, le Trotteur français (TF) est polymorphe pour le gène à cause d'un effet positif de ce même allèle sur les performances tardives. La sélection classique et la SG ont été comparées en incluant ou non dans le modèle un marqueur lié à DMRT3, nous permettant d'identifier la meilleure combinaison de modèle et de méthode à utiliser pour estimer les valeurs génétiques du TF. |
Provenance : | IFCE, Fondation Hippolia, INRA |
Cote du document numérique : | 16677 |
Classement cheval : | D01 |
Congrès : | JOURNEE DES DOCTORANTS DE LA FILIERE EQUINE |
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