Résumé :
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Le galopeur est soumis dès son plus jeune âge à des contraintes biomécaniques intenses sur l'appareil locomoteur susceptibles d'entraîner des maladies locomotrices invalidantes. Le type d'entraînement, l'immaturité et le type de ferrure sont des facteurs qui prédisposent à l'apparition d'une boiterie. Dans le cas d'une boiterie aiguë, les fractures sont les lésions les plus fréquemment observées chez le galopeur, avec une prédominance pour la région du boulet. Les stress fractures, ou fractures de fatigue, sont également très fréquentes et peuvent survenir à différents endroits du squelette (tibia, humérus, bassin, etc.). L'évaluation des boiteries chroniques requiert un examen clinique rigoureux au box et en mouvement, avec un recours à des anesthésies diagnostiques lorsqu'elles sont réalisables. La scintigraphie est la technique de référence chez le galopeur, permettant de localiser une boiterie d'origine indéterminée sans signes cliniques pathognomoniques. Les examens radiographique et échographique restent néanmoins des moyens de diagnostic incontournables, avec quelques éléments spécifiques à considérer. L'imagerie par résonance magnétique debout est de plus en plus utilisée pour diagnostiquer ou préciser des lésions de la région du carpe ou du boulet.
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