Titre : | La question de la ferrure des chevaux de travail : Paris au XVIIIe et XIXe siècles (2015) |
Auteurs : | Christophe Degueurce, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Histoire urbaine (44, 2015/3) |
Article en page(s) : | pp. 41-60 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Equivoc Époque Moderne (XVIe-XVIIIe) ; Ferrure ; Paris |
Résumé : | Les revêtements artificiels des rues du Paris des XVIIIe et XIXe siècles, qu’ils soient faits de pavés de granit, de bois ou d’asphalte, ont posé le problème de l’adhérence du sabot des chevaux à ces matériaux glissants. C’est dans la seconde moitié du XVIIIe siècle que les maréchaux puis les vétérinaires s’emparèrent d’une question qui allait être au centre de leurs préoccupations durant tout le siècle suivant. Les Lafosse, hippiatres, puis Charlier, vétérinaire, allaient tenter d’imposer le recours à des ferrures incrustées dans le sabot et autorisant le contact direct de la corne avec le terrain. Si les polémiques furent terribles, cette solution connut un grand succès, et fut posée massivement sous les pieds des chevaux d’omnibus parisiens, jusqu’à ce que le développement des aciers et de la forge mécanique ne conduise à lui substituer une variante, une ferrure étroite qui accompagna ces chevaux de labeur jusqu’à la fin de cette cavalerie parisienne. |
En ligne : | oui |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-histoire-urbaine-2015-3-page-41.htm |