Résumé :
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Les CREPS ! La force du sigle est telle, qu'après un demi-siècle, celui-ci a gardé, dans la mémoire commune son sens originel. L'idée même est du reste plus ancienne. La nécessité de créer des centres de formation de cadres sportifs a été évoquée dès 1936. Mis en place sous Vichy, les CREPS prendront leur véritable essor à la Libération. Ces établissements, qui ne cesseront de développer leur originalité, furent au début dirigés par des hommes formés au creuset des pionniers, débordant d'enthousiasme malgré les difficultés de l'époque. Faute d'un devoir de mémoire accompli à temps, le travail effectué par ces entrepreneurs de talent risquerait de verser dans l'oubli. D'où, en cette période de célébration de cinquantenaires, l'idée de ces clichés du temps qui court. Le tableau ne serait pas complet sans l'évocation de l'aventure, hélas trop vite avortée, des centres d'éducation populaire. Les promoteurs de ces viviers de culture militante voulaient rendre plus exaltant le climat de la vie quotidienne et faire, pour citer Jean Guéhenno, "des êtres chaque jour plus conscients". Il convenait enfin de relater l'épopée des établissements nationaux qui, à l'instar de "Joinville" (autre vocable chargé d'histoire), ont su se forger une renommée internationale. Outils de mise en œuvre de la politique de l'administration "jeunesse et Sports", - qui à défaut de pouvoir a toujours eu de l'influence -, les établissements ont actuellement à leur tête les nouveaux gestionnaires qui, pour gommer le passé et faire en sorte que la saga se poursuive, doivent, eux aussi, se montrer novateurs
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