Titre : | L'école de cavalerie de Saumur (1814 - 1914) - Tome II |
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Auteurs : | Aurélien Conraux |
Type de document : | thèse et mémoire |
Format : | 200 p. / Tableaux / 29,7 cm |
Langues: | Français |
Classement équitation : | 08.2 |
Mots-clés : |
Mots-clés équitation Activité scienrifique ; Enseignement militaire ; Officier de cavalerie ; UrbanismeEquivoc Architecture Équestre ; Corps D'Armée ; École De Cavalerie ; Équitation Militaire ; Histoire ; Saumur |
Résumé : | La forme institutionnelle de l'Ecole de cavalerie demeure relativement stable tout au long de son histoire. Après la dissolution de l'Ecole d'instruction des troupes à cheval créée en 1814 à Saumur et licenciée en 1822 pour cause de complot bonapartiste, l'Ecole est refondée en 1825 sur des bases solides, peu modifiées lors des réorganisations suivantes, en 1845, 1853 ou 1860. Cette stabilité institutionnellle permet un développement rapide de l'Ecole de cavalerie après 1825 mais n'explicite pas le développement des traditions de l'Ecole. La présence de l'Ecole de cavalerie dans la ville est d'abord mal acceptée par une population majoritairement républicaine. Après les troubles de 1822 qui entraînent la suppression temporaire de l'Ecole, l'Ecole et la ville de Saumur adoptent un "modus vivendi" plus pragmatique. Cette cohabitation d'abord forcée se transforme rapidement en collaboration et même souvent en alliance lorsque les intérêts de la ville et de l'Ecole se rejoignent. L'enracinement local de l'Ecole de cavalerie peut alors lui faire placer devant les impératifs militaires d'état les projets locaux, la municipalité saumuroise agissant comme un catalyseur de l'expansion de l'Ecole. La présence de l'Ecole de cavalerie influe profondément sur l'urbanisme saumurois tant elle est à la fois un espace militaire peu à peu interdit aux civils et un espace du cheval ouvert à une circulation aisée vers la ville. Si les premiers architectes de l'Ecole au XVIIIème siècle se préoccupent surtout de géométriser un espace vierge et de faire au mieux avec les contraintes de terrains inondables, les ingénieurs du Génie du XIXème siècle jouent de la disproportion des pouvoirs et des moyens entre Ville et Etat pour créer une zone militaire aussi fermée que possible et étendre progressivement les terrains occupés par l'Ecole de cavalerie. L'Ecole de cavalerie est une "institution totale" produisant des structures mentales spécifiques tendant à préserver et accroître, ensemble, l'importance de la formation chez les élèves, par la création d'un fort esprit de corps, et celle de l'institution dispensant cette formation. La doctrine de l'Ecole comprend alors à la fois l'état le plus avancé des recherches en équitation militaire et une somme croissante de traditions soigneusement transmises et valorisées par les miracles équestres que sont le carrousel, les courses et les raids d'officiers, l'école de dressage. L'Ecole de cavalerie ne limite pas ses activités à l'instruction |
Note de contenu : | Thèse en 4 tomes |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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0000060992 | 08.2-CON | Thèse / Mémoire | Cadre noir de Saumur | Généralités | Exclu du prêt |